Il existe de nombreuses bonnes raisons de quitter un emploi, mais il peut être difficile de les communiquer à un recruteur. Peut-être que c’est un mauvais patron qui vous pousse à démissionner, ou qu’une tonne de travail vous empêche d’avoir un semblant d’équilibre entre vie professionnelle et vie privée. Bien qu’il s’agisse de bonnes raisons pour quitter un emploi, le fait de les énoncer sans détour peut déclencher l’alarme chez un responsable du recrutement, un recruteur ou un nouveau patron. Alors, si vous ne savez pas comment répondre à une question d’entretien d’embauche en toute transparence, que pouvez-vous faire ? Ce guide vous aidera à préparer la réponse parfaite qui plaira à tout employeur potentiel lors d’un entretien d’embauche.
Pourquoi les recruteurs veulent connaître les raisons qui vous poussent à quitter votre emploi ?
La question de savoir pourquoi vous quittez votre emploi peut sembler invasive ou inutile, mais il y a en fait de très bonnes raisons pour lesquelles les responsables du recrutement la posent comme les primes d’activités non payées. Tout d’abord, ils veulent voir si votre réponse correspond à ce que vous avez révélé au cours de l’entretien. Par exemple, si vous dites que vous partez pour gagner plus d’argent, mais que vous dites ensuite que vous n’êtes pas motivé par votre salaire, un employeur verra que vos réponses ne concordent pas – et que vous avez peut-être tendance à déformer la vérité. Bien entendu, un responsable du recrutement demande également si vous correspondez au poste. Par exemple, si vous dites que vous avez quitté votre entreprise parce que les horaires n’étaient pas flexibles, mais que le poste pour lequel vous postulez n’offre aucune flexibilité, il se peut que vous ne conveniez pas à ce poste précis. Enfin, les recruteurs cherchent souvent des signaux d’alarme lorsqu’ils posent cette question. Une personne qui dit avoir quitté son emploi parce que son patron était un abruti fini peut indiquer qu’il est difficile de travailler avec elle ou, à tout le moins, qu’elle est un peu grossière dans ses communications.
Comment répondre honnêtement – sans perdre l’occasion de le faire
Si vous ne quittez pas votre emploi parce que vous avez hâte d’échapper à votre patron actuel ou parce que vous détestez votre entreprise, vous n’avez pas grand-chose à craindre. Dans ce cas, vous pourriez dire : “J’aime beaucoup l’entreprise dans laquelle je travaille, mais ils savent que je cherche à orienter ma carrière dans une autre direction, et ils n’ont pas de poste vacant correspondant.” Pourquoi ? Cette réponse envoie le message que vous avez fait part de vos aspirations professionnelles à votre employeur, ce qui montre à un employeur potentiel que vous êtes communicatif et transparent – deux atouts ! Mais si vous quittez votre poste parce qu’il n’y a pas assez d’argent dans le monde pour vous faire rester – quel que soit le problème – vous devez trouver un moyen de répondre honnêtement à la question sans passer pour un râleur ou quelqu’un prompt à quitter le navire. Ainsi, au lieu de souligner ce que vous détestez de votre entreprise actuelle, envisagez de formuler votre réponse comme suit : “mes objectifs et ceux de l’entreprise ne sont pas alignés.” C’est honnête, mais suffisamment vague pour être sûr. Si vous êtes poussé, vous pouvez partager une anecdote sur une différence que vous aviez avec votre employeur, mais assurez-vous de communiquer que vous et votre patron entretenez une relation civile et respectueuse. Et quoi que vous fassiez, ne dénigrez pas votre ancienne entreprise ou votre patron – si vous le faites, votre interlocuteur pourrait soupçonner que vous leur feriez la même chose !
Comment expliquer un licenciement
Le fait d’être “licencié” est souvent circonstanciel, car ce sont les cycles et les tendances économiques qui déterminent la main-d’œuvre. Que vous ayez été licencié après trois mois ou après 30 ans, les mêmes principes s’appliquent !