Le nunchaku est composé de deux branches reliées avec une chaîne qui lui permet d’atteindre des vitesses impressionnantes et d’effectuer des gestes précis et corrects comme étant un expert. En effet, cette chaîne agit comme un bras qui déploie un objet et donc permet d’augmenter la vitesse des mouvements. Ainsi, l’extrémité du nunchaku devient le point le plus puissant et le plus dangereux en cas de contact avec une surface ou un adversaire.
Dans cet article, nous allons vous présenter les points de force et de faiblesse du nunchaku.
Quels sont les points de force du nunchaku ?
Le nunchaku est reconnu par sa grande maniabilité et par les mouvementes multiples qu’on peut les réaliser dans toutes les directions. Il est possible de faire une véritable gymnastique acrobatique grâce à cet instrument.
Et ce n’est pas tout, le nunchaku est un outil capable d’exécuter une force de frappe qui pourra éclater l’os du crâne. C’est pour cette raison qu’il est classé dans la catégorie d’arme. En effet, le nunchaku permet d’exercer trois forces mécaniques :
- La force provoquée par la rotation du bras qui créé le mouvement
- La force provoquée par la rotation du corps qui accompagne le coup.
- La force générée par la rotation du nunchaku qui donne le mouvement.
Enfin, lors d’une attaque, il est possible de contrer avec la chaine d’un nunchaku et de l’utiliser également pour se protéger avec les bâtons.
Quels sont les points de faiblesse du nunchaku ?
Pourtant, le nunchaku possède également des points de faiblesses. D’abord, lorsque cet instrument fait le contact avec une surface ou un objet, son utilisateur doit reprendre son contrôle afin de pouvoir réaliser une attaque à nouveau, car le mouvement de cet outil n’est plus prévisible. Cela constitue un handicap, notamment si le coup exercé n’arrive pas à atteindre l’adversaire.
Par ailleurs le joint flexible (qui peut être en forme de corde ou de chaine) est le responsable des mouvements. La police australienne a renoncé l’utilisation du nunchaku après avoir constaté qu’une défense possible contre cet instrument était de glisser un bâton au niveau du joint. En effet, le nunchaku peut s’enrouler autour du point de rotation (le joint), et en enlevant le bâton, il sera facile d’arracher le nunchaku des mains de la personne qui le détient. Pour réussir une attaque, il faudra donc redonner de l’élan pour enchainer et pour se remettre en garde, ce qui qui rend l’utilisateur vulnérable pendant un court instant. Enfin, pour les débutants le retour de bâton lors des entrainements peut en refroidir plus d’une personne.
Quelles sont les différentes formes de nunchaku ?
Le nom du nunchaku est d’origine japonaise. Le terme long-gian est utilisé dans arts martiaux vietnamiens, mais également dans la pratique du Qwankido. On le retrouve aussi dans les écoles martiales chinoises, comme dans le Kungfu Mandchou et quelques autres. Cependant, il est moins populaire que ce que l’on croit, moins que dans les écoles chinoises.
Il existe d’autres formes et dénominations du nunchaku :
- Le nunchaku standard avec deux bâtons et 8 cotés : appelé « hakakukei nunchaku » au Japon, et « shao zi gun » en Chine.
- Le nunchaku doté de deux batons ronds : « marugata » au Japon.
- Le nunchaku formé d’un baton long et d’un baton demi-taille : « so setsu kon » au Japon
- Le nunchaku composé de deux bâtons de demi longueur et reliés à une longue chaine : appelé « han-kei nunchaku » au Japon.
- Le nunchaku formé de trois bâtons dont 2 courts et un long : appelé « san setsu kon » au Japon. Cet instrument est difficile à manipuler, et il est plus grand que le tri-bâton chinois.
- Le nunchaku composé de quatre batons : nommé « yon setsu kon » au Japon. Ce modèle est très rare et très compliqué à maitriser.