Plusieurs propriétaires de logement souhaitent louer afin de s’assurer une rentrée d’argent stable sur le long terme. C’est une option efficace si l’on veut un retour sur investissement sur son patrimoine immobilier.
Cependant, cette décision s’accompagne de plusieurs étapes incontournables afin d’être légale et avantageuse. Afin de vous aider à le mettre en location, suivez ce guide qui explique chaque démarche, de l’établissement des diagnostics à l’annonce, en passant par le montant du loyer et le type de bail.
L’état du bien : le point décisif pour les prospects
Dans les grandes villes, le marché immobilier est l’un des leviers de développement de l’économie. Le besoin des consommateurs évoluant chaque jour, les produits proposés sur le marché doivent pouvoir répondre à toutes les attentes pour espérer attirer des prospects.
Par ailleurs, le propriétaire a des obligations une fois les démarches de la mise en location lancées. Il est tenu par la loi de proposer un bien salubre et décent. Cette décision a été prise afin de sanctionner les propriétaires peu scrupuleux appelés « marchands de sommeil ».
En règle générale, le logement proposé doit avoir une surface minimum de 9 mètres carrés au sol, et de 2,20 mètres de hauteur, ce qui équivaut à un volume de 20 mètres cubes. Aussi, il doit disposer d’installations conformes aux normes mises en vigueur, lui garantissant une sécurité optimale (électricité, gaz, canalisation, chauffage…).
L’idéal est de réaliser des travaux avant la mise en location. Le but est d’embellir et d’apporter une plus-value à la bâtisse et non de se lancer dans de gros travaux pouvant vous ruiner. Plus elle est attrayante et innovante, plus vous aurez de chance de dénicher des clients potentiels prêts à débourser une belle somme.
Le type de bail : une étape cruciale
Choisir le type de bail n’est pas à prendre à la légère. Pour ce faire, une étude approfondie de la demande locative dans votre secteur est indispensable. Votre choix doit non seulement dépendre du comportement du marché, mais également des caractéristiques du bien immobilier en question.
À titre exemplaire, les petites surfaces telles que les studios deux-pièces sont souvent recherchés en location meublée. Mais là encore, il y a certaines obligations à remplir en termes d’équipements et de meubles. Des sites spécialisés et des professionnels du métier pourront vous conseiller pour des avis plus détaillés.
Le choix d’un bail vide ou d’un bail meublé aura une incidence sur votre imposition, ce qui demande une profonde réflexion en amont. Aussi, les zones géographiques les plus prisées par les étudiants et les jeunes actifs demandent plus des appartements meublés plus qu’autres choses.
Si vous habitez dans un tel secteur, envisagez une option de colocation si les caractéristiques de votre bien y répondent. Dans tous les cas, analysez les tendances dans votre quartier et faites votre choix en fonction.
Fixez le montant, réalisez des diagnostics immobiliers, ou encore publier l’annonce reste des étapes clés dans votre démarche de mise en location. Les tâches peuvent paraître fastidieuses et risquent d’accaparer votre temps.
Pour une mise en location sereine, faites appel à des agences spécialisées qui vous accompagneront tout au long de la procédure et même au-delà, suivant les termes de votre contrat.