Peu de pays aux standards occidentaux nous semblent aussi mystiques que le Japon. Le contraste saisissant entre tradition et modernité fait son charme particulier, lorsque les gratte-ciel ultramodernes côtoient des temples ancestraux et des jardins idylliques. Derrière, le Fuji enneigé, la plus haute montagne du Japon, sert de toile de fond. Au printemps, lors de la floraison des cerisiers, les pentes se transforment en une mer de fleurs roses et blanches. La capitale Tokyo, l’une des plus grandes métropoles du monde, est étonnamment silencieuse. Le meilleur moyen de découvrir cette culture exotique est d’effectuer un circuit inoubliable qui vous fera traverser des paysages dramatiques, des villes vibrantes et des côtes pittoresques.
La culture et l’art du combat au sabre japonais
Le kenjutsu désigne l’art historique du combat au sabre au Japon. Ce terme englobe de nombreuses techniques et styles différents qui se sont développés au Japon au cours de plusieurs siècles. L’art moderne du sabre est aujourd’hui appelé kendo ou iaido au Japon.
A l’origine, cet art martial était pratiqué par les samouraïs féodaux. Outre les techniques importantes pour la guerre, il comprend également des méthodes d’entraînement et tout ce qui est important pour l’entretien du sabre. Des méthodes d’entraînement se sont par exemple développées, dans lesquelles on s’exerce en plein contact avec un sabre en bois. D’autres formes utilisent de vraies armes, mais s’entraînent en revanche sans partenaire sous forme de kata ou avec des éléments comme des mannequins de paille ou des fagots de roseaux. L’objectif de ces exercices avec le sabre était toujours de vaincre l’adversaire sur le champ de bataille. C’est pourquoi l’entraînement japonais comprenait également des aspects de tactique et de stratégie ainsi que des attaques par surprise. En outre, les samouraïs s’entraînaient aux arts martiaux internes et à la formation de leur caractère.
L’entraînement au sabre est une tradition séculaire au Japon. Des découvertes montrent que des épées en fer ont été fabriquées par des forgerons japonais dès le quatrième siècle. Les sabres des samouraïs comme le katana, très appréciés aujourd’hui, sont le fruit d’une utilisation fréquente au combat et à l’entraînement, ainsi que d’une amélioration constante des techniques de fabrication, ce qui a donné naissance à l’art du sabre au Japon, appelé Udundi. Une évolution importante vers l’art du sabre moderne a eu lieu jusqu’au 17e siècle.
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Des œuvres importantes de l’époque Edo
Un ancien manuscrit de cette époque, rédigé par le moine japonais Takua Soho, décrit la philosophie du kenjutsu. Au total, l’ouvrage comprend trois volumes qui décrivent en détail le combat à l’épée : Fudochishinmyoroku, Reiroshu et Taiaki. Il y décrit ce type d’art martial comme un entraînement qui nécessite un esprit libre. Cela signifie que les combattants ne se concentrent pas sur une chose précise, mais sont très attentifs à tout ce qui se passe autour d’eux. C’est important, par exemple, pour les combats libres et pour l’autodéfense, qui ne peut pas être pratiquée selon des règles fixes.
C’est également du 17e siècle (1632) que date l’écrit du maître de sabre japonais Yagyu Munenori. Dans son livre Heiho kaden sho (La voie du samouraï), il expose la doctrine des deux sabres. Il y est question de l’épée qui donne la mort et de l’épée qui donne la vie. Pour lui, le but de l’art du sabre, le kenjutsu, n’est pas en premier lieu de tuer l’adversaire, mais d’éviter le combat ou de se tenir de telle sorte que l’adversaire puisse être épargné. Le livre contient des instructions de son école pour le combat au sabre et pour obtenir une attitude sereine au combat.
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